Danielle Ibohn

La séduction au Cameroun : fin !

Dans la vie, il y a trois choses qui suscitent autant de projecteurs : la fête, la drogue et le sexe. Je vais rarement aux fêtes. Je prends pas de drogues. Quoiqu’ on me demande souvent si… : D

Depuis plus d’une semaine, j’écris des billets sur la séduction. J’ai eu tous les projecteurs. Je ne parle pas de sexe, sexe… mais de séduction. De la séduction au sexe, il n’y a qu’un pas, voyons ! Ou pas de pas : D Bon, bref ! Il va s’en dire que tout le monde a eu son mot à dire. Je croyais que le tome 2 ne serait pas un succès. Cela ne fut pas le cas en termes de partage, mais en mails. J’en ai eu de toutes sortes.

Comment séduit-on au Cameroun ? J’ai eu tous les retours du monde : les mécontentes, les contents, les mécontents et les contentes. Ce tome 3, j’ai pas voulu l’écrire, comme le deuxième d’ailleurs. Mais il faut que je clarifie les choses.

En un, j’ai pas voulu parler des « Attendre sagement qu’il fasse le premier pas » parce que ce type de drague demande de la patience. Le mec étudie tes faits et gestes. Comme un chasseur, il attend le bon angle d’attaque et tire. Et lorsqu’il se décide à draguer. Tu passes ton temps à dire « Comment tu sais? » Il ne sait pas. Il vous a étudiée, c’est tout.

En deux, j’ai pas voulu parler des « Alice aux pays des merveilles » parce que ce type de drague cherche à te faire miroiter monts et merveilles. En bonne oratrice, oui ! Qu’est ce que vous croyez? ça existe ce type de femme !

En trois, je ne voulais pas parler des hommes mariés, des femmes mariées, des concubins, des concubines, des fiancés et leurs tactiques « je le (la) quitterai, t’inquiète pas ».

En quatre, Je ne suis pas misogyne, je suis une femme. Je ne suis pas androphobe, j’aime les hommes. Quoi ? : D

Juste dire qu’en dehors des techniques vicieuses et tout, c’est l’amour qui triomphe. On drague parce qu’on aime d’abord même si c’est juste notre corps. C’est une question de sentiments, quoiqu’on dise.

Bon, d’envies aussi. Oui ! Aussi d’appétit! Hihihihi

@rasta666s
@PaulAdrien Menez

La plupart des techniques de drague ne sont pas vicieuses comme le mentionne mes précédents billets. Souvent, certains y parviennent avec sincérité, d’autres employant des techniques… Bref ! C’est comme une demande d’emploi, tout est beau lorsqu’on dépose le CV.  Mais il n’en démord pas qu’on reste des Hommes.

C’est fini ! Fin de la trilogie ! Rien ne va à trois de toute façon dans ce monde. Bon sauf, Hollande! Quoi? J’ai horreur des trios. A deux, c’est mieux! Quoi? Je suis pas grivoise.

Allez,

Son’a ponda!

 


Welcome to the « wonderful world » of Cameroonian’s Girl!

Faut croire qu’à chaque fois que j’écris, je suis toujours dans cet état. Comme la tradition le veut, écrivons! J’aime pas faire de suite pour mes articles. C’est comme entamer une trilogie au cinéma, le premier de la série sera toujours meilleur que les autres. Bref! J’espère qu’il me donnera tort, ce billet! Ha! 😀

Lors de mon dernier article, j’ai parlé de séduction à la camerounaise. Bon, on va dire comment les mecs nous draguent. Bon, comment les mecs se débrouillent. Bon, comment ils se ramassent. Oui! Quoi? Nous ne sommes pas faciles. Croulant sur les  « Direct Message » (DM) sur twitter, des commentaires, des messages sur facebook, tous de la part des garçons. J’ai senti votre détresse. Et comme … Euh… laissez tomber , je risque convoquer une métaphore bien barrée. Débutons le billet!

Tyson by @Kamayeko
Tyson by @Kamayeko

L’enfer n’existe pas.


L’enfer n’existe pas. C’est le pape qui le dit pas moi. Quoique ce pape… Bref!  Donc, ça voudrait dire que nous ne sommes pas à priori des vilaines, grossomodo. Nous ne sommes pas si mauvaises. Quoi? La femme, c’est le diable. Vous le repetez en longueur de journée. Si l’enfer n’existe pas, ça veut ce qualificatif « mauvaise » « vilaine » n’a pas le droit d’être utilisée. Quoi? C’est le pape qui le dit. Vous aussi! J’interprète. Le postulat est posé par le pape. Quoi? C’est un argument de poids. Vous aussi! Commençons. Elle séduit comment la camerounaise.

1- La femme de votre mère

Une camerounaise, lorsqu’elle vous séduit, peut être  la fille la plus gentille et la plus disponible de la planète.  C’est celle qui vous appelle tout le temps. Celle qui vous fait de bons petits plats! Oui, elle peut aussi faire votre linge. Quoi? le mariage n’est pas facile. Selon les résultats de l’institut national de la statistique, on serait trois fois plus nombreuse que les hommes. Trois femmes pour un homme, c’est pas facile. Bon, celle-là est plus ou moins facilement détectable. C’est vous! C’est moi! Quoi? C’est vrai! Vous aussi! L’aboutissement pour la femme africaine, c’est le mariage non? (Je vais m’attirer les foudres des féministes, moi! Hihihi) C’est celle qui devient amie avec sa future Belle-mère. Celle qui devient copine de vos sœurs, parfois de votre frère. Quoi? C’est une très bonne amie. Faux! Elle veut plus. Elle devient une si « parfaite amie »  au point où, votre famille vous demandera:

Euh! Elle est bien elle! Tu ne l’épouses pas?

Quoi? Ce n’est plus votre femme. C’est la femme de votre mère. Méfiez-vous d’elle! Vous l’épouserez sans le savoir. Quoi? C’est vrai!

2- Votre meilleure « amie »

Elle ne vous draguera jamais. Oh! Grand Dieu non!

Je suis « ta meilleure amie »

Comment la reconnaitre? Elle casse du sucre sur le dos de votre copine. Elle n’est pas assez… Elle ne sait pas… Elle est pas faite pour vous… Faut lire entre les lignes. Quoi? Ce genre de fille ne parle pas. Faut deviner, voyons! Faudrait avoir des dons de devins pour connaitre ses envies et autres. Bref! Une capricieuse quoi?

3- Votre meilleure « ennemie »

Si je vous parle de l’amie, faut bien que vous sachiez qu’il y a un alter-ego. Quoi? Ralala! Nous sommes ondoyantes et diverses, voire même « schyzo » parfois. Oui! Voulant une chose et son contraire, on est compliquée nous!  Elle crie haut et fort. Elle vous déteste. Elle est toujours contre tout ce que vous dites. Elle le clame partout: Elle vous « aime » pas. En plus, vous n’êtes pas son genre. C’est une manière d’attirer l’attention, c’est tout! Kiss the girl, elle fondera comme glace au soleil.

4- La groupie

Ce sont mes préférés.

Oui, ce que tu dis c’est très vrai.

Hein? Très ? Bref! Elle est toujours dans votre ligne de mire partout où vous êtes. Elle est super gentille, toujours disponible. Sera jalouse d’une de vos amies et collègues, si vous trainez un peu trop ensemble. Elle est parfois confondue à la « femme de votre mère », mais elle s’en fout de votre famille. Ce qui compte, c’est vous. Il faut vous ayez d’yeux pour elle. Dans la plupart des cas, elle est ridicule. Parfois, elle devient la roue de secours, mais rarement « la fille » Heu… Arrêtez de faire les groupie, les filles.

5- La « fille qui n’a pas confiance en elle »

Elle est si chou. Elle dit non à tout! Tes belle, elle ne répondra pas. C’est comme ça qu’on la reconnait. Elle ne laisse personne casser son train-train. Le jour, elle drague elle. Elle vous laissera emprunter ses affaires, trainer avec elle. Parfois si vous êtes chanceux, elle vous invitera vous! Hahaha!

6- La « Matérialiste »

Elle a une calculette à la place du cœur. Je vous vois le dire. Pas calculette, ordinateur à algorithme de calcul. Quoi? Même entre nous, certaines apprécient  pas. Lorsu’elle vous drague, elle apprécie votre parfum, votre cravate, votre lieu de rencontre. Vous l’avez devinés, elle apprécie tout sauf vous.

7- La  Diva

Elle est whaou. Rien que d’y parler. Bref! D’habitude, elle vous saque, se moque de vous. Elle voudrait une glace à 23h. Elle vous appelle pour… Elle va faire des courses, elle vous invite. Vous porterez ses affaires. Mais vous fera un massage après. Quoi? C’est comme ça, qu’elle vous tient.

8- « Le garçon manqué »

Le jour où elle mettra une jupe pour vous. Quoi? C’est vrai! Draguez-là, elle dira oui!

9- L’intellectuelle

Comment drague l’intellectuelle? Elle, c’est difficile! Elle est très… Mais l’élément qui vous mettra la puce à l’oreille, son attention. Elle discute plus avec vous. Elle qui coupe court aux conversations, continue avec vous. Pas facile, mais elle arrive à ses fins la plupart du temps.

10- La religieuse

J’aime l’appeler la nonne. Quoi? Je trouve ça amusant!!! Elle drague à vous évangélisant plus d’une fois par semaine. Quoi? C’est vrai! L’indice? Cassez la routine. Ne soyez pas là à  l’heure, où elle passe d’habitude une fois! Elle ronronnera à vos pieds.

Voilà! Vous l’avez compris. Nous sommes sournoises.

Quoi? On vous a pas dit non plus, que ça sera facile! 😀

Allez,

Son’a ponda!

Je vois vos têtes. Et moi je suis laquelle? Vous dirait pas.

Quoi? la vie n’est pas facile, non plus!

 

 


La séduction à la camerounaise, mais allô quoi ?

Chaque fois que je suis dans cet état, il n’y a que l’écriture qui me permet de me changer d’idées. J’aime pas ce genre de billet, parce que ça finit toujours mal, en général. Quoi? Parlez d’amour finit mal en général, de la séduction à la vie de couple. Allez, hum.. vais vous parler de la séduction à la camerounaise. Je suis une fille. Bon, vous l’aurez deviné depuis le temps que je le ressasse sur mon blog. En plus, j’y ai mis ma tête là… Oui, tout à droite là! : D

Je suis une de ces filles qui se fait draguer tout le temps. Ham… Je me demande s’ils sont pas un peu pédophiles, les Camerounais. Quoi? J’ai 1M42 hihihi. La première fois que vous me verrez, si je vous en donne l’occasion. Quoi? 1 m42 c’est digne d’un record Guinness hihihi. Je ressemble à une fille de huit ans. Tout est petit. Tout ! C’est clair, je suis pas une Kate Moss. Et pourtant, je me fais draguer tout le temps.

@Browskin.fr

Vendredi dernier, lors de mes … Bref! Hihihi

Puis le mec a ouvert la bouche. Il a sorti une langue qui fait pas classe pour une Camerounaise en plein moment de séduction. Ne dites pas : Wesh, Waïïs. Pas de Camfranglais (Argot camerounais mélangeant anglais, français et parfois dialecte camerounais). C’est la séduction quoi, un peu de sérieux! Quoi? C’est tout un art. Ce billet est un billet d’utilité publique. Quoi? Je DONNE un coup de pouce.

 Situation une : la technique du regard

Cette technique est utilisée par les garçons pour attirer notre attention. Faut les comprendre. On n’est pas facile aussi hihihi. Petit conseil, les garçons : cette technique ne marche pas. Elle est erronée, has been, quoi ? C’est comme une langue morte, tout le monde l’apprend, mais personne ne la pratique au quotidien. J’ai été plusieurs fois confrontée à cette situation. Il te fixe pendant des heures, puis vient te demander : « Euh, on s’est pas vu quelque part? » Si ce n’est pas vrai, ne le faites pas les garçons. Naaan ! Nous sommes physionomistes, les filles. Si on t’a pas vu, on t’a pas vu hein? Quoi? : D

Situation deux : la technique de la phrase « lâche »

« Ma chérie, tu es belle, hein? » Toutes les filles connaissent cette technique. A 88 % des cas, elle échoue. Les autres 12% sont liés à un préalable. Quoi? Si la fille vous apprécie ou pas. Alors la fille peut répondre de manière polie. Ceci n’est pas une invitation. Elle est polie, c’est tout ! Elle ne répond pas, pas parce qu’elle n’y est pas sensible, hein? Mais elle trouve, ça lâche. Puis, il y a des lourds qui vous insultent. Bref, on le range dans la colonne « même le dernier homme du monde, j’en veux pas »

Situation trois : il y a le « faux » meilleur ami, le « faux » timide

C’est la technique la plus répandue. C’est la technique à la mode. Elle marche. Mais les garçons, on a fini par trouver le pot aux roses. Cette technique consiste à être au petit soin, tout le temps, attentionné et tout. On vous laisse croire la plupart du temps… Vous y arrivez ! Quoi ? Que croyez-vous qu’est venu l’expression « Mougou » « Gaou »? Hihihi

Situation quatre : l’ « audacieux »

Cette technique demande de l’audace. Oui, l’audace séduit. Mais encore… Quoi ? On n’est pas compliqué oh ! Vous ne nous comprenez. La scène a besoin d’un lieu public pour cadre: un bar, un restaurant, un supermarché, un pressing (oui, oui, là bas aussi), dans les transports publics. Il paye votre note. Il paye votre pressing. Il demande à la moto qui vous transporte de s’arrêter, il le paye. Et vous lui accordez du temps. Il vous klaxonne, vous dépose chez vous. (Bref, personnellement j’ai horreur de ça)

Situation cinq : le jeune cadre dynamique

Cette espèce de personne est parfois complexe et facile à cerner. Il brandit sa réussite sociale comme un drapeau en berne. Restaurants chics, endroits chics, la plupart des filles qui ont un penchant pour vous s’en foutent un peu.

Situation six : titiller notre point faible : « la jalousie »

La plupart du temps, ça marche. Mais assurez-vous que la fille a un penchant pour vous. Dans le cas CONTRAIRE, je ne donne pas cher de  votre peau dans les conversations entre filles hihihi.

Situation sept : nous présenter à votre famille

Elle, je l’ai découverte, il y a pas longtemps. Heu.. c’est bon! Ça aussi ne marche plus. Au bout d’une semaine ? Sérieux ? On est fleur bleue, mais pas conne non plus. Hihihi ! Démasquez ! Sorry, les garçons!  : D

Situation Huit: le « beau parleur » 

Lui, c’est mon préféré. Le mec prend ses aises de poète, de frimeur, de Casanova. S’il entre dans ma tête ! C’est pas du joli, joli qu’il entendra hihi. Quoi? Parlez simplement vous aussi !

Situation neuf : le mec « collant »

Toutes les filles en ont au moins un. Il peut être votre camarade de classe de la maternelle, du lycée, votre voisin. Il vous aime depuis des années. Il vous aura pas. Mais ça n’empêche pas son dur labeur. Il soûle, il appelle. Je l’ai fait chier une fois hihihi. Je lui ai dit oui ! Le mec ne s’y attendait pas.  Son envie de m’avoir est redescendue directe hahaha. N’essayez pas ça, les filles! Il peut devenir plus collant par contre hahahaha.

Situation dix : jouer les « matures »

Le meilleur pour la fin: jouer les matures. Les filles aiment les garçons responsables. Alors, ils jouent les responsables. Heu… Flash infos: On a des outils qui permettent de démasquer ce genre d’individus.

Me sent bien ? Pas vraiment ! Mais ce billet me donne l’impression d’apporter un changement majeur dans notre environnement.

Quoi? Vous aussi?

Allez,

Son’a ponda


Désapez votre « burqa »!

Ham… Ce billet est égoïste.  Je vous vois vous le dire. C’est vrai, vous n’avez pas tort. Je suis une de ses filles qui … Ham… J’en sais rien en fait. Je suis une fille quoi? Elles ne savent pas ce qu’elles veulent, les filles, la plupart du temps. Quoi? C’est vrai! On est toutes comme ça.  Mon article a pour titre: « désapez votre burqa » . J’aimerais vous prévenir, il est complètement a-religieux, ce billet. Pourquoi ce choix ? Parce que la burqa est un vêtement complètement ouf ! Il nous couvre et laisse juste entrevoir les yeux.  J’ai parfois l’impression que nos pensées, nos sentiments nous emballent au point où on perd souvent la notion de « ce qui devrait être ». Voilà pourquoi je pense à la burqa.

@Grémi
@Grémi

Allez, je vous raconte. Hum vendredi dernier, j’ai pris rendez-vous avec le temps. Oui ? Lorsque vous décidez de revoir vos amis de fac, vous prenez rendez-vous avec le temps. Quoi ? Que faisons-nous  à part ressasser le passé. Ha ! Vous voyez ! : D je n’aime pas ce genre d’exercice argh ! J’ai promis d’être là ! Alors j’y vais.

Presque trentenaire, dévoilez-vous !

On ne porte pas de burqa non plus. Quoique ? Je me demande parfois si ce n’est pas le cas. C’est vrai ! Je sais encore un de ses billets barges. Mais chacun de nous porte une burqa imposée par la société, la religion, le système. Je pense qu’on devrait la vendre notre burqa « réflexion » de notre environnement. Tenez, par exemple lors de notre party surprise, on a parlé du discours présidentiel de fin d’année. Plutôt flippant le mec, accusant son administration de tous les noms.

« Les élections, sénatoriales le 14 avril, législatives et municipales le 30 septembre, se sont tenues dans le calme et la transparence. Tous les observateurs l’ont confirmé…  » Hein ? Il est pas sûr de lui, mon père ?

Comme on peut le constater, notre économie reprend des couleurs et une sorte de consensus national est perceptible sur l’objectif de l’émergence.  Je crois que nous devons mobiliser toutes nos énergies au service de cette cause et jeter toutes nos forces dans le combat pour la croissance. Il semble en effet que nos efforts, aussi louables soient-ils, ne suffiront pas, à leur rythme actuel, pour que le Cameroun devienne un pays émergent en 2035.

Cet « avertissement » ? « Amical »?

Cet avertissement amical nous a été adressé par les institutions financières internationales.  Il est de notre intérêt d’en tenir compte. En 2013, notre taux de croissance est de 4,8 %, donc en deçà de nos prévisions qui étaient de 6,1 %. Il n’y a certes là rien de dramatique, mais il est clair que nous devons redoubler d’efforts.

Notre croissance est actuellement soutenue par la bonne tenue des recettes pétrolières et les crédits publics. L’investissement privé demeure quant à lui insuffisant. Nous devons encore améliorer le climat des affaires. Cela ne nous dispense pas, évidemment, de poursuivre les réformes structurelles en cours et de continuer à renforcer la discipline budgétaire.

Nous avons encore sans aucun doute des marges de progression pour améliorer l’efficacité de notre politique économique. Nous disposons d’une stratégie pour la croissance et l’emploi qui indique la voie à suivre pour atteindre nos objectifs. Mais d’où vient-il donc que l’action de l’Etat, dans certains secteurs de notre économie, paraît parfois manquer de cohérence et de lisibilité ? Pourquoi, dans bien des cas, les délais de prise de décision constituent-ils encore des goulots d’étranglement dans la mise en œuvre des projets ? Comment expliquer qu’aucune région de notre territoire ne puisse afficher un taux d’exécution du budget d’investissement public supérieur à 50 % ? Enfin, il est permis de s’interroger sur l’utilité de certaines commissions de suivi de projets, qui ne débouchent sur aucune décision.

Ce dont nous avons besoin pour les prochaines années, c’est d’un véritable plan d’urgence. Avec le DSCE  (Document stratégique pour la croissance et l’emploi ), nous avons le tableau de bord. Il nous faut maintenant agir.

De la « burqa » sociale…

 Oui! C’est flippant! Si le Capitaine  du navire commence à dire : Oyé oyé Marins! Il y a un iceberg, mais je prends un canoë débrouillez-vous! Il y a un problème. Citation tirée de la plus pessimiste de Burqa. Moi euh… C’est une écrivaine camerounaise. Oui ! Ça existe! Elle dit qu’elle est réaliste. Tous ses personnages meurent à la fin. Euh… Vous voyez le truc ! On s’est insurgé contre le pouvoir en place et le manque de son dynamisme. La soirée prenait une de ses allures de débat politique. Il ne manquait plus que cigares et scotchs. Comme si on était à même de changer, QUOIQUE ce soit ! Imaginez ! On a vécu presque la même histoire avec l’administration camerounaise. Les fonctionnaires se prennent pour DIEU ! Quoi ? Vous avez dit : décentralisation ? Pour une pièce administrative, vous pouvez débourser plus de ladite somme. Des sommes  folles. Oui ! Parfois nettement moins même. Le prix d’une bière quoi ? Il faut savoir lire entre les lignes. Être perspicace. Parler sa langue, lorsqu’il faut. On entre dans un labyrinthe mélangé à un jeu de devinette, et « je te tiens par la barbe, tu me tiens par la barbichette ». Ce n’est jamais aussi dévoilé. Encore une burqa que j’aimerais enlever. Bref les interdits !

…  à la burqa onirique

Un dîner à l’allure presque parfaite. Je ne sais pas comment on a atterri là ! Mais on commença à parler de nos rêves que le temps a étiolés. Comment en est-on arrivé là? Moi qui détestait tout ce qui est IT.  L’écrivaine détestant l’enseignement, qui enseigne et écrit à ses heures volées. Et l’informaticien, lui qui… ? Finalement, c’est lui qui vit son rêve. Oh! Le … : D  On était fou. A chaque fois, on re-tuait nos pères. Re-Re- … oui ! En fait, nos pères respectifs sont morts. Alors pour ce qui ne le savaient pas, on pouvait les re-tuer à souhait. Quoi? Pas facile, de se faire une place dans le monde universitaire camerounais. Tous les moyens furent bons. Hihihi.

On a passé du temps. On s’est promis qu’on se reverra. Mais on sait très bien que ça ne sera pas possible. Très occupés à chercher qui nous sommes, notre place dans ce Cameroun aussi incompréhensible que lorsqu’on quittait la fac. Bon Dieu! Bon Dieu, que je me désape de ma burqa!

Allez,

Son’a ponda!

 


Génération soûle, révolution bière!

Il est dans mon tableau de bord depuis près de deux semaines, ce billet. Nous sommes au lendemain de la fête de la nativité. J’aurais dû avoir une gueule de bois tellement soûle de la veille. Une heneiken par minute, ce n’est pas facile 😀 Mais mon corps a eu la bonne idée de ne pas se sentir mieux. Repas, rencontres, partages. Les lieux de convivialité sont bondés: bars, restaurants, boites de nuit. Pour une fois, j’ai pas eu ce moment où tout le monde chante une chanson et je demande: c’est qui?

@Tym... On dit ça on dit rien hihihi
@Tym… On dit ça on dit rien hihihi

Oui! Je suis tout le temps en retard en termes de buzz musical. C’est vrai!  Je le sais toujours au moins deux mois voir trois plutard.  Alors, je vais vous parler avec beaucoup de retard… 😀 de MAALHOX. Oui, c’est un artiste hip-hop de mon pays.  Il fait une ode à l’alcool. Ne vous méprenez pas, « j’aime bien » les chanteurs du mboa (mon pays), les rappeurs. Je faisais du rap à une époque. OUI! C’est vrai!

Maalhox, c’est son nom. Le nom m’évoque, le nom d’un médicament préconisé pour lutter contre une Gastro-Entéro-Hépatologie.  Bref, une gastro, quoi? Principaux composants: Boldine Sulfate de sodium (E514) Phosphate monosodique Sodium bicarbonate (E550i),  Citrique acide (E330),  Tartrique acide (E334),  Sodium benzoate (E211),  Acésulfame potassique (E950),  Arôme citron : Gomme arabique (E414),  Butylhydroxyanisole (E320),  Citral,  Citrique acide (E330),  Raisin,  Citron,  Tilleul,  Mandarine,  Orange,  L-linalol,  Soufre dioxyde (E220),  Maltodextrine,  Glucose,  Présence de Sodium.

En clair, en cas de digestion difficile, prenez un cachet de Maalhox. Titre de la chanson: « La Bière c’est combien ici ? » Bon, faut bien que jeunesse se fasse!

Première indigestion, Premier Maalhox!

Le clip commence par un avertissement: l’alcool nuit gravement à la « Santer ». Bon , souci d’infographies! Pas grave. C’est une Tape aussi. Il commence en se plaignant de la politique de Prohibition de l’Etat : « Fait quoi, fait quoi? On va toujours boire »  Face à l’augmentation du prix de la bière et les couvre-feu pour les points de boissons (instauré par l’Etat), il revendique, il crie à la révolution. Que dis-je, nous sommes la jeunesse qui revendique la bière comme droit. Quoi? Vous aussi?

Deuxième indigestion, Deuxième Maalhox!

Titre de la chanson en langage SMS: « La bière C Kombien ici »  Vraiment, dixit un tonton: « les jeunes d’aujourd’hui même pas foutu d’écrire soigneusement ». C’est parti, les préjugés sur la jeunesse camerounaise. D’abord qu’on nous trouve « je m’en foutiste » et irresponsable. Fallait qu’il s’en mêle le Maalhox.

Troisième indigestion, Troisième Maalhox!

La bière permet de rapprocher des personnes auxquelles on ne penserait être. Bon, augmenter le prix, on va toujours boire. Le problème des Camerounais, c’est de boire. On est prêt à tout!

Bon, c’est un extrait de la chanson. Ham, on noie nos soucis dans la bière et plus encore? Troisième indigestion, on va toujours boire?  Bon, maintenant je pourrais rien dire à mes aînés. J’avais des difficultés à imposer le fait qu’on soit une jeunesse travailleuse. Elle est devenue cette chanson, un paravent derrière lequel se cache des préjugés sur la génération d’aujourd’hui, une génération soûle, paresseuse, sous perfusion. Je ne sais pas s’il avait conscience même des « After Effects »

Quatrième indigestion, Quatrième Maalhox!

Le clip en lui même est à l’image des paroles de la chanson. Filles à moitié vêtues buvant des bières, des marques de bières en veux-tu en voilà, même pas floutées, du sexe et de la publicité gratuite. Tous les ingrédients qui montrent une génération même pas foutue de se « vendre » d’être des entrepreneurs dixit un tonton. « Ah! Les jeunes d’aujourd’hui! « C’EST VOUS NON? » Bon à rien en somme!

Cinquième indigestion, Cinquième Maalhox!

L’alcool ne nuit pas à la Santer. Ekie, Santé. OUI! La chanson dit qu’il soigne le paludisme, la nausée. Aie! Mon tonton a pété un câble.

Bon, je m’arrête. Sinon on détestera mon tonton « gratuitement »

Allez,

Son’a ponda!


I have a dream ?

En ce jour, je suis triste. Les touches de mon clavier jouent une mélodie qui m’est familière. Ces notes résonnent comme un écho de désespoir. Je ne pensais pas écrire sur ce sujet, puisque je l’ai déjà fait. Mais il revient de manière incessante. Comme le petit Poucet, j’ai suivi les miettes çà et là. Rien ne concourt à ce que je vous parle de la fracture sociale en Afrique. De l’immigration clandestine en passant par la recherche effrénée des richesses, le développement du secteur informel, hum… j’ose croire qu’on y arrivera. Cette peur du lendemain, des heures qui viennent, des minutes qui arriveront, des tierces qui nous surprendront. J’ai de la peine à penser qu’on pourrait faire autrement. On fait des choix. On ne sait pas s’ils sont bons. Mais on croit faire le bon choix pour nous et ceux qui nous sont chers. Pourtant rien n’est sûr et ne nous rassure.

Crédit @BanqueMondiale
Crédit @BanqueMondiale

Nous sommes tous des clandestins

Ce matin, comme à l’accoutumée, je me suis réfugiée dans ma bulle. Elle m’a aussitôt ramenée à l’immigration clandestine. L’histoire de Kingsley m’émeut  la « déchirante » lettre du maire de Lampedusa me fait froid dans le dos. Mais, rien n’y fait. Cette peur présente, cette rage de se battre, cette rage de réussir en dépit de tout, ne pas vivre à la charge de… Cette honte qui nous pousse à faire des choix qui nous semblent les meilleurs. De Ngaoundéré aux côtes espagnoles, I have a dream. Au Cameroun, d’un salaire de 30 000 F Cfa (salaire moyen) à un salaire de 400 000 F Cfa voire 1 000 000 F Cfa, I have a dream. Alors on devient des clandestins chacun à notre manière ayant pour seul but : REUSSIR ! Cette peur qui vous noue le ventre dès le réveil. Cette peur du lendemain, qui vous empêche d’être lucide. Cette peur qui vous pousse à avancer sans trop savoir où elle vous amène. Certains choisissent l’immigration choisie. Ils sont dans le désert, ils errent, ils se font escroquer, ils perdent la vie sous des chaloupes de seconde main, ils payent des fortunes pour un avenir meilleur, ils bravent la chaleur, ils bravent les dangers, ils bravent les contrôle de polices sans trop savoir comment, ils bravent la solitude, ils bravent la foi pour certains, d’autres s’y accrochent.

Une Afrique à laquelle j’espère

Ceux qui restent, se cherchent, essaient tant bien que mal d’avoir un projet. « I have a dream ». Lorsque Martin Luther King prononça cette phrase sur les marches du Lincoln Memorial à Washington  durant la marche pour l’emploi et la liberté, il caressait le doux espoir d’avoir une société égalitaire, les mêmes droits pour tous. Aujourd’hui, il s’agit de l’égalité des richesses. Elle brise mon continent cette inégalité. Elle crée l’immigration en même temps qu’elle crée de l’emploi. Ils disent (les experts) que c’est plus compliqué, c’est plus difficile. Et pourtant, selon la Banque mondiale, 80 % des Africains sur le marché du travail travaillent à leur propre compte. C’est l’un des taux les plus élevés du monde ! D’ici 2060, 42 % des individus en Afrique feront partie de la classe moyenne ! Alors je finis ce mini billet par une note d’espoir. Bref, en dehors de l’outrecuidance de nos chefs d’Etat. 

Allez, 

Son’a ponda


Les fous d’un autre genre: les Jazzis de mon pays

Il y a des commentaires qui vous plombent l’envie de réécrire. J’ y ai mis du temps. Je ne savais pas si j’y arriverais. Mais bon, les événements de cette semaine m’ont ^.^

Je suis, on va dire une barge, une mise à part. On me le rappelle tout le temps. Alors , je vous le dis. Rien à voir avec la mégalomanie. Je suis fan de Jazz. Pour une africaine, une camerounaise, c’est presqu’une insulte.  Alors le jour où j’ai décidé d’aller à un Festival d’AfroJazz, j’ai eu tous les surnoms. Ils font de la musique de recherche, j’ai beau scandé. Rien y fait. Personne ne veut y aller. Beuh… Moi je vibre au jazz.  Cette voix roque qui vous emporte dans son univers, qui vous raconte une histoire d’amour, une histoire tragique, dure sur un ton suave et parfois acoustique. Quoi? Vous ne me connaissez pas comme ça? Hahahaha

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Le jazz est né aux Etats-Unis et plus particulièrement en Nouvelle Orléans qui a d’ailleurs donné son nom à un style de jazz. Le jazz a pris son essor dans une deuxième grande ville aux Etats-Unis: Chicago. On cite entre autres Louis Armstrong le  trompettiste et Sydney Béchet qui lui jouait de la clarinette et du saxophone.  Le jazz s’inspire de trois styles musicaux: le gospel ou le spiritual, le blues et le ragtime . Orchestres composés d’une batterie, d’un piano ou d’un banjo,d’une contrebasse ou d’un tuba,d’un cornet à piston ou un trombone et d’une trompette, dans les années 70 on le qualifie de déviant puisqu’il est joué dans les boites, les cabarets. Le grand instigateur à cette période est Ray Charles. Il fait du style très gospel à l’époque sacré, une musique populaire.

En gros, pour ne pas vous soûler, c’est une musique de noir. Vous comprenez! Elle cherche à revendiquer. Elle cherche à sortir des sentiers battus de la musique européenne. Alors elle cherche de nouvelles sonorités et est travaillée pour avoir une identité. Ha! Wais! Je peux être sérieuse loool! En plus, j’étais partenaire de l’événement 😀 Oui! Écrire, c’est un métier. Bien écrire? Bref, ça c’est un autre débat.

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Allez, découvrons le Quartier Sud.

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Au départ, ces mecs me gonflaient. Je ne suivais que du jazz Afro-américain. Vraiment, j’ai mis dû temps à voir au-delà de l’apparence de l’AfroJazz.  Ils sont tout le temps vêtus comme des fous: dreadlocks, culottes, bottes, pagnes, foulards, longues boucles, la tête rasée d’un coté. Ha! Une fille comme moi? Je suis une fille oh! Je fais un premier halte: l’apparence. C’est vrai! Toutes les filles qui disent non! C’est Fauuuux! On regarde ça en premier hahaha. Bref, les mecs ne me rassuraient pas. Alors, par l’entremise d’un de mes jumeaux. Quoi? Il n’est pas facile de trouver un mec de moins 1m 50?  Hum… Bon, il a traversé les 1m50, mais je le regarde sans trop avoir un torticolis. J’ai découvert l’univers afrojazz.

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Les mecs chantent en Douala, en bassa, en beti, en bami. Tu ne comprends rien! Mais tu aimes? Ha! C’est vrai! Rien compris! Les sonorités sont telles qu’elles te surprennent à chaque fois. Ce qui est bien, c’est qu’ils expliquent toujours pourquoi cette chanson. Puis, il y a ses dérivés: les slameurs, les conteurs, les gars de l’oralité.

J’espère que le soundcloud, apparaitra chez vous! lool

Je vous laisse avec un bout du festival

Allez,

Son’a ponda

Mini Mini Jazz é dodi! Ha! Mini Mini!*

*Le jazz est génial!

 


Mon Dieu, faites que Le Président de la République vive à Douala!


Mon Président de la République était douala. Oh ! Vous aussi ! Je ne vais pas me moquer. Je l’aime mon « Président » Quoi ? Ce n’est pas parce que c’est le seul que j’ai connu. Je ne suis pas cette vierge. Ah ! Non ! je suis pas cette vierge qui sublime son premier amant. Vous aussi ! Il est venu chez moi à Douala. Pas chez moi, chez moi ! C’était tout comme oh ! 1000 km et près de 1000 policiers, c’est quoi ? Je n’ai jamais eu le  rêve de petites filles de le toucher, de le rencontrer. Quoiqu’il changerait bien ma vie. Quoi? Vous aussi! Hihihi. Je ne sais pas pour mes compatriotes, mais j’ai senti que sa venue a apporté plus que je le croyais. C’est vrai ! Vous aussi, ca m’arrive d’être sincère. Quoique hahahaha ?

Douala est une ville où perdure une ambiance bien particulière. Bien avant son arrivée, comme une vierge, la ville s’est préparée à decouvrir son amant. Quoi ? Je sais trop de sexe. Mais je n’ai que trouv’ ça pour être basique et compréhensible hahaha. Allez, deployons-snous. Le top ten des raisons pour lesquelles il devrait vivre à douala ?

1-:Pour que les gendarmeries , la police, les forces de l’ordre de cette ville puissent être sur le terrain. Ils y sont, detrompez pas. Avec cet engouement ? Nannnnn ! Les mecs étaient vestés, gantés, chapeautés en plein chaleur de Douala. Ils sifflaient tout le monde, les conducteurs, les piétons, les pousseurs, les fourmis. Tout ! Tout le monde marche au pas ! Non mais ! En plus, aie ! Je ne savais pas qu’ils pouvaient être beau. Quoi ? je suis célibataire oooh !

Policier au carrefour Logpom
Policier au carrefour Logpom

2- La propreté des routes. Je me mirais sur la route. Quoi ? Je savais pas que cela fût possible à douala. Ha !

3- Nous avions une nouvelle egerie de parfum. Quoi ? Sérieux! Ces portraits ressemblaient à ça. Elles quadrillaient toute la ville. « Loréal, je le vaux bien ». Oui ! oui ! vous aussi ! Bienvenue et merci le président de la république. Merci pourquoi ? bref ! Je cherche toujours.

4- Le zèle des forces armées. Quoi ? Ils étaient partout. Pick up, tenues aussi différentes des unes des autres, Hélicoptère qui quadrille la zone aérienne, gagoulés, pas gagoulés, souriants, pas souriants, moins souriants, dragueurs. Quoi ? Dis donc ihihihi ;

5- et mon préféré : la ville s’est rappelée qu’on avait un drapeau. Entreprises publiques, privées, particuliers. Yes ! Toute la ville abhorrait le drapeau vert rouge jaune. J’en suis devenue meme verte, après rouge , en esquissant un rire jaune lorsque le policier me regardait nerveusement lorsque je me suis penchée vers mon amie essayant de m’indigner : « C’est même quoi, c’est le pape »;

6- ça doit être un aveu de crise energétique. Vraiment un aveu du chef d’Etat. Ah ! le père ! Il vient à douala et demande cinq groupes électrogènes. Hihi mon père , on a une compagnie d’électricité hahaha. Le mec avait peur de delestron hahahaha

7- Le service public peut être poli. Ah ! J’aime ces fonctionnaires hahahaha. Port vestimentaire changé. Politesse exigée hahaha. Exécution des taches impeccables. Oui , chef ! Bon a deux pâtés du service. Vous ne pouvez cachés votre bordel hein?

Dossier phone 080

8- Les opposants. Bon, un opposant! Il était de sortie. « Biya dégage ». Il faisait du raffut à 1000 km du périmètre de Président de la République. Il criait à tue-tête. Tague le goudron en rouge. Je l’aime bien. Ça fait de l’animation. Mais bon, il aurait pu aller vers le périmètre du président, lui aussi!

9- Chiche ! J’ai dit chiche ! Ils ont rencontré le Chef d’État. Pas possible ! Le syndicat des moto-taxis a rencontré le Chef de l’État. Notre vie à douala a changé. Ils sont près d’un millier; je suis sûre. Ils nous feront aaargh ! C’est comme s’ils ont eu l’aval du Chef de l’État pour nous faire ch^^. Hahaha. Quoi ? Vous ne connaissez pas ces gars. Plus gueulards qu’eux , meurs. Oups, ceci n’est pas une raison, elle est une réalité. On est mort.

10- La population est devenue gentille. Serieux ! Elles respectaient les feux de signalisation. Les automobilistes avaient leurs dossiers pour une fois. Ils nous offraient presque la porte pour sortir. Pas de queue de poisson. Toute le monde suivait la ligne. Hahaha . c’est vrai !

Sinon, mon président, Il venait même pourquoi ?

Ah ! si ! deposé la première pierre pour la construction d’un deuxième pont sur le Wouri. Il l’a quoi le premier ? Il est foutu ?

Il est crée pour ouvrir une nouvelle voie pour désengorger la circulation. On me fait le kongossa (Souffle) que non. Ah bon ? Ok ! hihihihi

Mon président, mon président ! Quoi ? Il pourrait venir de temps en temps oh !

Allez,

Son’a ponda