Danielle Ibohn

Un Baiser sur le Cameroun

Je l’écris à chaud ce billet. Ça bout au-dedans de moi. Je ne sais quoi faire, sauf écrire. Les sentiments se mélangent dans ma tête. Ma vie d’ici, ma vie d’ailleurs et mes regrets. La plupart ont souvent du mal à le croire, mais je me livre très peu sur ce que je ressens. Je ne peux m’y résoudre. Mais sur ce point, je vous donnerais une partie de ceux que je pense.

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Vue sur Douala – Quartier Logpom @Danielle Ibohn

De retour sur mes terres, je suis comme une vierge devant son premier amant : entre excitation et peur. Et pourtant, mon Cameroun n’a pas changé. Il a le même soleil, les mêmes gens. Sa pluie reste insolente. Sa circulation, ses embouteillages sont un capharnaüm. Cependant, mon regard a changé.

Les camerounais sont des râleurs

Je ne l’avais jamais remarqué. Mais on râle tout le temps en fait. Pour tout et rien, on est toujours en train de s’invectiver comme une amante sachant son désir ardent mais refusant de céder facilement à  son mec. Je ne sais pas pourquoi mes comparaisons sont liées au sexe. Je l’écris et je m’entonne moi-même. En gueulant contre la circulation, le chauffeur taxi qui me conduit au boulot me met presque en colère. Je voulais gueuler : « oh ! Conduit ! Parler, ne sert pas à grand-chose. Personne ne t’écoute là ! Sauf mes tympans qui sifflent encore malades du vol de la veille ». Bref ! La dame à côté de moi n’en démord pas. Elle est assise seule, pianote son téléphone. Le mec à coté tente de lui arracher un sourire. Elle marque son rejet par une impolitesse qui me met presque hors de moi. Elle ne lui répond pas. Le mec insiste. Alors elle râle sur sa beauté et le fait qu’elle veut rester tranquille. J’aurais aimé lui dire : t’auras pas 30 ans éternellement.

Les camerounais sont charmants

Bizarrement à ma sortie du taxi, je me rappelle que je faisais pareil. J’étais d’une niaiserie, d’une impolitesse! Elle n’engage à rien la conversation. Elle ne prétexte rien la conversation. Les rapports femmes-hommes au Cameroun sont trop centrés sur le sexe. C’est un a priori que nous avons toutes les camerounaises. Ils m’abordent juste pour coucher avec moi. Alors je ne lui parle pas. Je trouve ça presqu’insultant. Ils sont pourtant charmants nos hommes. Ils nous abordent. Nous disent qu’on est jolie, belle. Nous invitent à prendre un verre. Et si on le souhaite devenir leurs petites amies. C’est simple en fait ! Mais ils nous diront jamais « je t’aime », mais « je fais ça pour toi… ».

Dévoilent difficilement leur sentiments les camerounais

En côte d’ivoire, j’ai eu un « Je t’aime » deux fois. Je me suis sentie bizarre. Je ne l’avais jamais entendu. On ne me l’avait jamais dit. J’ai commencé à m’habituer à cette expression. 10 jours à l’entendre, on finit pas se dire c’est normal. Mais à mon retour, ce fut l’indifférence de mes potes, de mes sœurs et frères qui m’accueillaient. Cela m’a paru étrange. Seul mon neveu s’est gréffé à moi et m’a couvert de câlins. Pourtant même moi je le faisais : « Tu es arrivé ? C’est bien. » Et on vaque à nos activités. Je pensais que je ne servais à rien. Et pourtant, je leur ai manqué quand même. Ma non-présence (Scotchée à mon ordi) a marqué de son absence.

Ah ! Le paradoxe camerounais. Toujours aussi surprenant. Ils sont capables de vous aimer, de vous  détester en même temps tout en vous conseillant et s’invectivant derrière votre dos de votre laxisme à comprendre les choses. Super exigeants, froids de prime abord, ce sont des ours en faits. Je comprends pourquoi je me sentais toujours aussi à part. Je suis dans le ressenti et je le montre. Mimiques, paroles, ecrits, je mets mon ressenti.

A l’aéroport Confidences pour confidences comme une sorte de compte rendu de l’aventure, mes compères blogueurs se lâchaient sur ma personne. Ils me trouvent  trop douce  mettant les « Chou » devant les prénoms, trop de Stp, toujours à s’inquiéter loool. Une révélation Mondoblog Abidjan loool.

Allez, je suis revenue,

Désolé supportez encore looool,

Son’a ponda.


Top 10 des jurons les plus utilisés lorsqu’on est dégoûté au Cameroun

@Ney Giraldo
@Ney Giraldo

A notre arrivée à Abidjan, on a perdu un de nos compatriotes suite aux « excellents » services publics de la police des frontières camerounaises. Nous avons perdu Tchakounté. Un humain à l’eau grâce à la myopie d’un fonctionnaire. Oui, il a mis à la place de sa photo une autre. Alors dégoutés mes compères et moi, nous avons commencé à pratiquer le sport national : la critique. Au lieu de s’invectiver, chose normale, on a des jurons bien pratiques qui font le boulot.

Voici le top 10 des expressions les plus utilisées lorsqu’on est dégoûté.

 Au Cameroun, on n’aime pas le lait lorsqu’on s’invective. Oui, vous avez bien entendu. Le lait connote une facilité dont on peut se permettre le luxe. Alors lorsqu’on met la négation, on marque son caractère difficile.  Alors par exemple : ne donner aucun lait, signifie ne donner aucune attention à ce que les gens disent. Les jurons seront la manifestation de notre faiblesse face au service public. Alors on dira, le service public camerounais ne donne :

1-      Aucun lait

2-      No Milk

3-      No miliki… Quoi ? c’est la déclinaison hein ?

Lorsqu’on est dégouté au Cameroun, on ironise de son côté facile. Je vous explique. C’est certes difficile, mais au lieu de jurer en ces termes, on va dans l’autre sens. Vous imaginez la complexité du langage. Alors on dira les services publics :

4-      C’est facile ?

5-      C’est pas facile

6-      Tente alors ?

Il a un adage au Cameroun qui dit : lorsque vous êtes dépassés au mboa, l’expression « sauf » est votre sauveur. Oui, comme Jésus-Christ, elle arrive révélatrice et marque notre attachement et notre acharnement perdus d’avance. Les services publics :

7-      C’est sauf que bon

8-      C’est bon sauf qu’à nous

Lorsqu’on est vraiment dégoûté. C’est paradoxal,mais on n’aime pas les tubercules. Oui si si ! Entre les pâtes alimentaires et les patates, on ironise énormément. Va savoir pourquoi lorsqu’on est dégoûté, on se pose cette question :

9-      C’est la pâte ?

10-   C’est la patate ?

Voilà. Un peu bizarre nos expressions. On aime tellement ironiser et détourner les sens. Est-ce que c’est facile alors ?

Allez,

Son’a ponda !

 

 


Le New York Times, mon Cameroun et moi

Il est 22h 25 et je n’arrive pas à dormir. J’ai milles et unes pensées qui bouleversent ma vision du Cameroun. J’aurais dû écrire sur Buéa, une des villes anglophones du pays. Ville où t’as l’impression de ne pas être tout sauf au Cameroun. Tellement l’ordre y règne et le sens du paradoxe n’a pas sa place. Bref! J’aurais dû écrire sur le Mont-Cameroun, sa ville très arc en ciel. Oui! Où toutes les filles savent tout porter sauf des couleurs sobres. Comme si elles célébraient un hymne à la vie. Avec en fond sonore les percussions de la musique naija, j’avais l’impression de revivre.

@courrierinternational
@courrierinternational

Au nom de JESUS… Amen 

Puis il fallut que je sois choquée par le côté  « Religieux » des camerounais. Au nom de JESUS sont sur toutes les bouches: Catholiques, Protestants, Témoins de Jehovah et surtout Pentecôtistes. On assiste à toutes les dérives. Au nom de Jesus, on se balade pied nus. Au nom de Jesus, j’ai cédé tous mes biens au pasteur. Au nom de Jesus, je fais la queue pendant trois heures pour voir une peinture à eau. Au nom de Jesus… Ham pour les témoins de Jehovah. Ça ne vaut pas la peine quoi? On a déjà claqué la porte au nez. Ensuite, Il y a la popularité des films nigérians. Oui! Cette popularité fait transparaître cette foi qui caractérise le Camerounais. Quoi? C’est vrai! On peut transformer un palu en Cancer. La science occulte, la loi du Karma. Parfois, je me dis mon pays ne ferait pas pire. Heureusement que non! OUI! Heureusement que mes Mbenguetaires (La Disapora) existent.

Mais le pays ou tu l’aimes ou tu ne l’aimes pas, ou tu la quittes

Le dehors est mauvais. Faut aller se battre en Europe. C’est le crédo. Aujourd’hui ma génération est en Europe. Revient au pays pour les vacances claquer leurs euros. Puis il y a une catégorie de mes sœurs là, les filles qui ont « réussi ». Elles ont épousé un blanc. Elles reviennent au pays sous fonds de bottes et d’enfants métis. Alors elles affichent leurs réussites, leurs trésors de guerre : le White. Quoi? C’est vrai! Elles ont de supers pouvoirs à travers le Graal du Western Union.

Lorsqu’ils nous disent « ne venez pas ». Ce n’est pas pour rien. Pardon, faut rester chez vous. Ceux avec ou sans diplômes ou pas, sont souvent obligés d’user d’une certaine forme d’arnaque pour survivre. Héberger son frère en Europe, c’est héberger son ennemi. Car tout est sujet au calcul. Faut se battre pour afficher sa « réussite » en saison de moisson. Alors tout est une question d’économie et d’épargne. Il y a pire lorsque c’est un mariage métissé. Les femmes de chez nous ne savent plus cuisiner. Elles ne peuvent pas vous héberger sans vous mentionner qu’elle n’est pas la fonction publique. De plus nous sommes tous des « fainéants ». Nous qui sommes « restés » au pays. On vit à leurs crochets. Ils savent tout sur tout. Ce sont nos dieux « omnipotents ».

Vous êtes biodégradables…

Lorsque j’ai cru que c’était fini? Rebelote ! Mon oreille s’est perdue sur le poste Nationale. L’usage des sacs plastiques est formellement interdit. C’est une question de santé publique. Faut préserver l’environnement. Je me pose juste la question de savoir si les cimenteries situées aux berges du Wouri (fleuve qui longe Douala) font pareil aussi. J’aimerais savoir si la déforestation massive de l’est et son non-reboisement ne font pas pareil. J’aimerais savoir aussi pourquoi nos espaces verts (parcs municipaux) sont peu entretenus. J’aimerais savoir si les stations de service qui pullulent, ne font pas pareil. J’aimerais savoir si les constructions de centrales à gaz en pleine ville ne font pas pareil. Faut saluer l’effort dit-on. Ne sommes-nous pas biodégradables ?

Affirmation du New York Time…

@NYTimes
Même le choix de la photo est polémique @NYTimes

Alors mon esprit commence à errer en espérant trouver une note d’espoir. Je ne vois que nous, notre dynamisme, notre effort, notre credo On va toujours boire. Non, mais! Hahahaha. Ma revue de presse s’achève là. Oui, c’était une revue. Un coup de gueule face au New York Time qui traite mon pays d’instable. Qui traite mon Cameroun de pays source probable de conflits inter-religieux. J’aimerais juste savoir. N’y a t-il pas quelques annéesdans cette même région d’Afrique Centrale, on voyait le Gabon à feu et à sang. N’y a t-il pas un an, les conciliations des différents protagonistes à l’investiture ivoirienne préfiguraient un retour « rapide » à la normale? Prière de vous occuper de votre courbe de chômage, laissez l’hypothétique a-priori des événements. L’évolution n’a jamais été linéaire. L’évolution n’a jamais suivi des règles préétablies, répétitives et vraies!  Laissez l’histoire se faire . Nous sommes instables. Mais pas l’autre là le dit. Et comme on dit au pays : C’est sauf que faux !

Allez,

Son’a ponda !


We are Happy from Cameroon – BlogTour

Vraiment ce billet ! Je fais souvent des  choses. Mais ça ? Je suis sensée faire la mendiante. Oui ! Vous lisez bien ! Partant dun constat, Oui, ça marrive d’être attentive. Nous nous sommes rendus compte qu’écrire sur les camerounais, le Cameroun se résumaient sur les médias sociaux en la critique. Moi, la première hein ? Ce nest pas notre faute, nous sommes nés comme ça, Hihihi. Cependant Il y a aussi des choses à voir, à découvrir sur le Cameroun quautre que notre pratique sommeilistanaise. (Je te pique ton mot hein, grand frère Manekang)

Alors, il y a trois semaines, si je ne me trompe pas, Mlle Killjoy et moi faisions un billet sur « We are happy from Yaoundé ». Succès qui ma surprise. Je ne sais pas pour elle. Mais faut croire que les camerounais aimeraient parler bien deux de temps en temps.  Alors pour rétablir  l’égalité des genres. Quoi ?  Cest dans les deux sens hein ? Nous avons embarqué Mr Kenmo. Les Filles, beau comme ça ! Ikiii ! Cest un blogueur, mon dernier marché, venez me tromper, hihi ! Euye ! Pardon sauf que Blogueur ou pas Ecoutez-le ! Quoi ? Faut continuer Mr Kenmo ! Tes blogueur nor ? Cest quoi le Blog Tour Cameroun ?

 

@KenMo
@KenMo

Merci pour cette belle présentation, je like je partage je retweete je favorise je fais une capture d’écran et je limprime. Oui cest l’émotion J. Je suis un sdf du blog, j’écris par-ci par-là, mais je compte suivre vos conseils et me prendre un studio dans limmeuble du blogging. Avec cuisine et salle de bain, Inchallah avec largent du dernier marché là !

Alors Le Blog Tour  Cameroun cest un concept qui consiste à donner la parole à tous les blogueurs du pays afin que chacun nous parle de ses quartier/village/ville/région. Comme la si bien dit Mlle Ibohn plus haut, nous décidons de faire une minuscule  trêve dans lautocritique à outrance de notre beau sommeillistant (très vite jai aimé et adopté ce terme) et ses habitants éveillés ! Les filles ont été happy à Yaoundé, je pense quon est happy partout. Il suffit de le chanter, le crier, l’écrire, bref, le partager ! Ainsi sur le blog tour, tout le monde saura quon est happy au sommeillis au CAMEROUN ou pas ! Ce ne sera pas toujours rose, ce sera vert, rouge des fois, et jaune par moment, mais au moins ce sera le pays aux crevettes.

A titre personnel je ne conçois pas ce Blog Tour Cameroun sans la plume impartiale et ô combien véridique de Mlle killjoy, l’œil de lynx numérique dont je minspire ouvertement pour sécuriser mon slalom sur les pentes abruptes du deux point zéro du deux-cent trente-sept. Je squatte, Killjoy viens un peu bloguer ici pardon !

 

Gars ndem, moi je wanda sur vos ways que je ne fais que ya depuis là que les camerounais aiment trop l’autocritique machin… Ok, c’est vrai. Mais est-ce que c’est alors mauvais?! Qui aime bien charie bien, comme dirait Ngimbis (un autre grand frère du blogging la bas pardon tonton, si tu lis ces lignes, saute seleument dans le Happy train et passe le mot: le Cameroun c’est un meilleur pays !)

So yeah fellow bloggers, lets write. Lets show the world how much we love our country. Lets write about our cities, our culture, our stories and most important, lets do this OUR way. Si tu aimes ta ville ou a quelque chose à dire sur une partie du Cameroun que tu touves magnifique, écris seulement. On a fait ça ici pour Yaoundé, il y’en a qui ont djoss qu’ils ne sont pas d’accord. Racontez alors pour vous on voit non? On va toujours lire, on veut que ça parte dans tous les sens de la carte ! Le mode d’emploi est vraiment simple: tu mets le titre « We Are Happy From (insert the name of a city here) et tu commences seulement à freestyler sur les divers. Dans la joie non ? Je dis ça, je dis rien. Mais je sens que ça va être sympa. Shall we?

Ps : On ne veut pas que des bip hein ? (Vos jaime et Retweet ).

On veut des candidatures. Lâchez-vous ! Cest juste du fun.

On réponds au camerounblogtour@gmail.com


Le Camerounais en kit

J’aimerais tout d’abord dire que j’aime mon pays. Je ne veux pas d’équivoque. Indice? Fait? Indicateur? Je supporte toujours nos internationaux, nos chats domptés là. Depuis le temps, c’est devenu des chats, ha? Après leur lourde défaite face au Portugal, si c’est pas de l’amour, je ne sais pas hein?

@Danielle Ibohn
@Danielle Ibohn

Vais vous parler aujourd’hui de 20 tips à savoir sur le Camerounais. Pourquoi 20? Vous le comprendriez assez tôt : D Ce billet part d’une série d’événements qui ont eu lieu cette semaine. Je suis rendu compte qu’on est quand même bizarre. J’ai fait les lieux publics (taxi, services publics, banques, lycée, etc.) puisqu’il en faut cette semaine. Nous sommes un peuple particulier. Mot gentil lorsque votre psy veut dire vous êtes fous : D quoi? c’est vrai! C’est hallucinant le comportement des Camerounais dans les lieux publics.  Allez :

1. Marcher avec un Camerounais. Commençons par le plus facile, c’est savoir répondre par une question. Exemple:

Comment tu vas? Gars, ça me laisse? ça laisse même qui? Tu penses qu’on aura notre contrat? Mon frère, on fabrique?

Vous voulez la traduction? Je dis hein? Vous ne savez pas lire?

2. Etre camerounais, c’est cultiver notre don naturel pour la moquerie. On appelle ça: « la mal Bouche ». C’est le sport national. On critique tout et n’importe quoi. Dans la sous-région, on est détesté par les Gabonais pour ça.  Nous sommes des vantards à ce qu’il paraît… Quoique, ils ont déjà le pétrole, c’est déjà ça non? ou bien? : D

3. Elle est corollaire à la 2 : Retournement de veste sans précédent. Aussi bien on critique, aussi bien on est toujours du côté où souffle le succès. Je dis hein?  Ça fait quoi? Vous avez mal où?

4. Se plaindre même lorsqu’on a tort. Tout le monde voit. Toi même tu sais que… Mais tu lèves le ton plus que tout le monde.

5. Le « Tu sais qui je suis ? » Tous les Camerounais utilisent ce truc. Même si t’es rien, c’est pas grave. Tu sais qui j’aurais pu être, ça marche aussi hein?

6. Les Camerounais aiment afficher. Pas de langue de bois, on ne connaît pas ça. Allez une Situation : C’est pas toi qui me l’avait dit? Mon frère c’est une confidence. Quelle confidence mon frère, je suis prêtre?

7. Le Camerounais a toujours une pièce dans une autre : 100 F CFA dan 500 F CFA , 1000FCFA dans 10 000 F CFA, 2000 dans 20 000 F CFA économie jusqu’aux portes du bar.

8. On a un respect étrange pour l’ordre établi. Hé chef! J’ai fait une queue de poisson, parce que le tombou (l’autre automobiliste) vient de s’acheter une nouvelle voiture. Il sait même conduire ça? J’ai JUSTE dépassé un peu… 😀

9. « Tu n’as même pas une là? » Traduction? Tu dois être capable de répondre à cette question

10. Camerounais aiment biper. Même sur le fixe. En ce moment là, tu entends tchuips. C’est celui d’un bip

11. Garde la monnaie. Euye! Lui, là il n’est pas camerounais

12. Gueuler au téléphone. Crier, parler fort

13. On aime la démesure. Voilà pourquoi au lieu de 10, j’ai fait 20. Je suis Camerounaise ou bien?

14. Au Cameroun, on s’insulte d’abord, puis on discute

15.  Je suis sûre que dans première agence secrète, les Camerounais étaient dedans. Au Cameroun, chaque habitant a son agent secret, son colporteur, son kongosseur.

16. On répète en longueur de journée le mot « Tchuips » Essayez de compter, c’est hallucinant!

17. On aime le football. On peut en discuter toute la journée. Le fait le plus patent est celui du rassemblement des moto-taxis. Ils peuvent se regrouper en bande de 10 ou 15. L’attroupement est tel que, tu te demandes si elle précède une bagarre, une engueulade. Non! Ils discutent football .

18. Au Cameroun, on aime parier. Même si c’est championnat d’Azerbaïdjan, c’est pas grave hein?

19. Au Cameroun, on est capable de rouler à gauche et prétendre comme excuse: « le Cameroun est bilingue, hein? »

20. Au Cameroun, on ne fusillerait jamais de critiques hein? Quoi? Je pratique le sport national

Allez,

Son’a Ponda!


We are happy from Yaoundé…

Il y a quelques semaines alors que je préparais mon retour chez moi, je me surprends à sortir cette punchline digne d’une ancienne abonnée à un vendeur de Comics : « Rentrer à Yaoundé après avoir vécu à Douala c’est comme replonger dans Smallville après avoir goûté à Metropolis ». Que tous les geeks et supporters de la #TeamYaounde me pardonnent, je me la pétais, mais un peu trop quoi.

Yaoundé is the town. No really, repeat after me:  YAOUNDE. IS.THE.TOWN.

@Danielle Ibohn
@Danielle Ibohn

Cet apaisant moment où, assise dans un bus même après le plus inconfortable des voyages, tu reconnais les lumières de ta ville à travers la vitre et recommence à te sentir vraiment chez toi. Et là je pense à la voix de Flora Coula qui souligne magnifiquement dans le titre Douala du Collectif Kalbass : « D.L.A, c’est vrai que j’taime bien, mais sans te mentir… Je reste une go de Yaoundé ».

Quoiqu’il arrive,  je reste une go de Yaoundé, Cité-Verte. Je ne connais pas deux quartiers qui inspirent le plus l’expression « tchhuiiiipp » aux taximen comme la Cité-Verte…  Un quartier qui tourne en rond encerclé par deux zones d’embouteillages, mais qui peut avoir envie de s’y perdre ?

Quoi qu’il arrive, je reste une go de Yaoundé. Une ville où, quel que soit l’endroit où tu te trouves, tu entends quelqu’un proposer « pièce » pour Mokolo. La ville où c’est naturel d’arriver en retard « parce qu’il pleut », et si cette assertion vous pose un problème, c’est peut-être que vous n’avez pas encore bien gouté la vraie pluie yaoundéenne qui  transperce jusqu’à la moelle. Puis de toutes les façons, vous connaissez le dicton : « Le retard est une vue de l’esprit » 😀

Ils vont dire qu’à Yaoundé ça tourne au ralenti… Question de perspective les amis, vous êtes pressés que vous partez où ? La course des enfants c’est le matin ! Ils vont dire qu’on est villageois à Yaoundé. Oui parfaitement, chez nous c’est comme dans ton village : de l’air pur, de la chaleur humaine, une ambiance de quiétude avec en bonus, les quartiers généraux de  Camtel  (le grand-frère chez qui tu prends Internet là) et le 50-50 de la Brique !

@Danielle Ibohn
@Danielle Ibohn

Yaoundé un jour, Yaoundé toujours, Yaoundé partout… Yaoundé comme une pulsation cardiaque de fierté quand j’ai capté l’appel « Tu sais d’où ça vient… » dans  Jackpot de Dareal, seule quelque part dans un studio du fin fond d’Akwa Nord.  Yaoundé, parce que si l’envie d’une tarte aux pommes te trouve éveillé en plein trois heures du mat, tu as au moins trois vraies boulangeries qui sont prêtes à te servir. Yaoundé by Night, ou les vues imprenables sur une cité qui grandit silencieusement vite, depuis le toit de l’Hôtel Hilton, du Mont Febe, du Palais des Congrès… Si tu l’ignorais, maintenant tu sais d’où ça vient : que tout le monde réponde « Yaoundé » quand je dis…

          Délire

          Sultan Oshimihn

          Tchop & Yamo

          Le Monument de la Réunification

          Jack Bauer

          Cameroon Tribune

          La Colline du Savoir

          L’Immeuble de la Mort

D’ailleurs en parlant de l’Immeuble de la Mort, quand est-ce qu’une marque de urban clothing camerounaise va se décider à lancer une ligne de T shirt « We Love l’Immeuble de la Mort » ? Avec la photo de la version originale hein, soit le bâtiment sombre qui inspirait la crainte et le respect. Pas la version remixée qui brille la nuit. Oui, j’ai des goûts étranges je sais. Mais c’est normal… Je viens de Yaoundé 🙂

Vous l’avez remarqué ce n’est pas ma plume, qui débute ce billet.

La plupart du temps j'y suis @Smile Yaoundé @Danielle Ibohn
La plupart du temps j’y suis @Smile Yaoundé @Danielle Ibohn

C’est celle de Killjoy, une blogueuse camerounaise  bien allumée comme je les aime. Oui ! Moi ? Vous aurez vu à chaque point des onomatopées.  Elle parle de Yaoundé, fière, élégante par la volupté rouge de sa terre, sexy par son climat super méga excitant, froid et entraînant les corps dans cette espèce de danse sexuelle qui fait tout son charme …. Oui, je peux être porn parfois hihihi! Ce billet s’inspire de mon prochain voyage et des dires de ma Homo Allumus. Homo Allumus  = Killjoy quoi ? Elle est bien allumée. Une fille qui veut « I love l’immeuble de la mort ? » Vrai, ça doit tourner dans le sens inverse dans sa tête quoi ? Hihihi.

Mon YAOUNDE ! Yaoundé vu par moi ! Oui, je vais vous souler avec ce mot hihihi. Elle est cette espèce de grand village aux allures de ville. Lieu par excellence des ministères, des consulats et ambassades, genre lorsque tu fais trop de tours dans cette ville, t’es fichée ! Ah ! T’es nouvelle mbenguiste ! Puis tout le monde est en veste dans cette ville. TOUT LE MONDE, je vous dis. Genre tu te demandes «voilààà, je suis extraterrestre ». C’est comme s’ils se sont entendus. Je vous dis ! Genre on te voit , on sait: tes pas « de Yaoundé ». Mon frère, si c’est secte hein ? Non ! Je ne suis pas. Nos tailles basses de Douala sont une horreur comparées à leurs tailles hautes? ^.^ . Deuxième chose, tout est  à 100 F Cfa  dans cette ville. Homo allumus l’a mentionné le taxi, c’est 100. 100, pièce, Mokolo. Je ne sais pas comment vous expliquer.La distance est, mais genre Bonamoussadi – Akwa. Au point où lorsque tu tends l’argent au chauffeur, tu es en position « Court Forest, court ! »  Mais c’est plus grave : chaussettes, barrettes, chaussures, manteaux, tomates, tricots, parapluies. Wallaye c’est vrai !  J’aime Yaoundé parce que c’est moins chèr ? NOOON ! Je suis pas radine oh ! Mais vraiment, vous voyez comme ça, vous-même ? Vous vous installez? Accusez les gens comme ça loool !

Comme dit Killjoy, Yaoundé un jour, Yaoundé toujours, Yaoundé partout…

C’est la meilleure ville au monde pour s’amuser. Les gens sont sans prise de tête. Les endroits sont plus éclectiques les uns des autres. Tu peux commencer tes marches à  14 heures  et te retrouver le lendemain matin avec la même tenue au boulot. Le comble, c’est que tu peux faire ton footing en même temps. Oui, c’est la ville des sept collines. Comment croyez- vous qu’ils tiennent à l’alcool sinon hihihihi. Elle n’a rien à envier aux grosses mégapoles, aux villes qui ne dorment pas, aux villes lumières. Quoique le dernier point là, ville lumière, on va retirer hein ? Hein, ma killjoy?

Yaoundé est la plus belle ville au Monde ! Qui dit mieux ! En plus, c’est là où vit notre président! Quoi? C’est facile?

We are happy from Yaoundé… Restez là-bas avec vos Paris!

Son’a ponda !


L’hémisphère droit a pris le dessus…

Je suis un garçon manqué. J’ai horreur d’être traitée de « fille ». Alors les écrits qui suivent se sont déroulés entre mon hémisphère droit et mon hémisphère gauche. Quoi? Vous ne connaissez pas la théorie? Selon des scientifiques, l’hémisphère droit, siège des émotions, commanditerait les décisions des femmes. Genre on est plus enclin à raisonner avec notre cœur plutôt qu’avec notre cerveau. Je vais vous avouer un truc, j’aime pas l’empowerment des femmes. Cette espèce de discrimination « positive » qui permet d’aider les femmes à être plus productives. Nous n’avons pas les mêmes chances que les hommes. Dans mon pays, je n’ai jamais eu à me confronter à ce genre de problème. Alors, je me demande bien quelle est l’utilité. Allez débutons ce billet! Ham… J’aurais dû écrire, oulà! Il passera pas à la Une. Il ne sera pas très original. Mais il vient du cœur. Oui, j’ai un cœur.

Crédit photo @Immigration Choisie
Crédit photo @Immigration Choisie

Les piplettes

La charité commence par soi. Alors je vais commencer par mes sœurs. Ce qui est intéressant avec ce post, c’est qu’elles ne mettront jamais de veto à mes dires. Oui! C’est vrai! Elles ne connaissent même pas l’adresse de mon blog. Alors, je peux tout dire, vous voyez  ^-^ Ce sont mes piplettes. De vraies petites soldates des courses, de maquillages, de séances de remise en forme. Elles parlent, elles parlent sans arrêt. Voici un an que je souffre le martyr. Elles me pourrissent la vie en jetant mes vieux jeans, en me les remplaçant par des robes et en dérobant mes baskets. Heureusement qu’un drapeau blanc a été levé : les ballerines. Quoi? Les talons? Même pas en songe. Je ne rêve que d’un Ipad Air moi! Les séances cuisine le weekend peuvent se transformer en une journée, tellement elles piaillent hihihihihi.

Ah! Les piplettes! Bon , y a pire hein? Il y a les KS

Les Kamer Sisters

En traversant le pays bamiléké de Douala… Quoi? Bépenda, c’est le pays bamiléké. Argh! Vous aussi! 😀 Alors, je reprends. En traversant le pays bamiléké qui mène chez moi, je me remémorais les instants passés à Yaoundé. Perdue dans mes pensées, comme bloquée dans le passé, je souriais toute seule. Mon voisin qui me bâchait, pensait à une approche très subtile de drague. Jusqu’au moment où, il me tend son téléphone. Alors, il faut que je vous partage mon épopée: Yaoundé.

Voulais pas y aller à leurs machins chouettes. Mais fallait soutenir une amie. La rencontre internationale des Kamer Sisters. Explication? Ce sont des camerounaises regroupées en une team. Vous voyez un peu le tableau. C’est hystérie, engueulade, crêpage de chignon, Kongossa, à L’HORIZON! C’est vrai! J’ai deux sœurs, très très girly. Les fins de soirées, c’est souvent commérages, engueulades. La plupart du temps, ça finit:  » Danye, t’es pas drôle. T’es sûre que tes une fille? » Moi… euh! En ne décollant pas les yeux de mon ordi, je dis ham… oui! Elles se tirent après avoir criée toutes les cinq minutes, tu m’écoutes là!

C’est sûre, vais m’ennuyer à cette rencontre. Alors j’ai porté ma culotte rouge. J’ai pris mon ticket. J’ai pris mon bus et je suis allée à Yaoundé pour cette rencontre. Je suis Camerounaise ou bien? Bizarrement, je me suis amusée. Et je trouve que contrairement à ce qu’on pourrait penser, elles ne sont pas pour l’empowerment des femmes. Ce sont toutes aussi des femmes d’intérieur que d’extérieur. Oui! Je fais partie de la secte des Kamer Sisters. Ce fut très bon enfant. Et j’ai appris encore des choses sur la cuisine et la beauté. L’empowerment des femmes, c’est pas que le boulot oh!

Les 14 lignes d’AMINA*

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Crédit photo @Adrien

Je croyais qu’il allait s’arrêter là mon billet. Ben, il fallut la consécration d’Amina. Bon, on va pas dire consécration. On va dire le paragraphe d’Amina à mon égard. Bon, on va dire 14 lignes hein?J’ai réalisé que si on me catégorisait en tant que blogueur, on me mettrait dans la catégorie des femmes. Quoi? Je n’en AVAIS PAS CONSCIENCE hihihihi. J’aime pas le monde des femmes, mais celui que j’ai pris le risque de découvrir me plait.
Les femmes africaines, camerounaises me plaisent. J’aime leur monde. Elles sont toutes aussi dynamiques, soumises lorsqu’elles le souhaitent et/ou manipulatrices, c’est comme vous voulez hihihihihi!

Alors en cette veille du 8 Mars, vous avez le droit de célébrer votre journée, notre journée. Pas facile de jongler entre la maison, son travail, les enfants, son chéri et surtout soi!

Chapeau bas, les femmes africaines,

Chapeau bas, les camerounaises,

Chapeau bas, les Kamer Sisters,

Chapeau bas, mes piplettes,

Chapeau très bas, mes grandes-mères (Oui, elles sont parvenues elles) !

Allez ,

Son’a ponda!


La communauté Twitter au Cameroun, vous connaissez?

Ce billet, je me suis prise trois fois avant de l’écrire. J’avais opté pour un début, genre: depuis fort fort longtemps existe la communauté twitter. Bref, je me suis ravisée vite fait. Vous aurez deviné. Aujourd’hui, je vais tirer sur la communauté twitter du Cameroun. Faut savoir que si on remonte à la genèse de la communauté, on verra des ancêtres comme « Homo Geekus » Quoi? Ce sont ces mecs à lunettes (la plupart) aimant parler de programmation, d’applications et de sécurité informatique.

Heureusement qu’aujourd’hui, l’environnement a changé. On retrouve les « Homo racontus » , les « Homo Checkus* », les « Homo Popcornus » , les « Homo fashionus » Quoi? Vous aussi! Bref, j’aime ma communauté twitter. Pour mieux vous en parler, je les ai catégorisés.

@Danielle Ibohn
@Danielle Ibohn

Honneur aux ancêtres! Les « Homos developpus ». Jean-Francis Ahanda, Daniel Kameni, Valdes Nzalli, Hugues Beyeck, Pierre Christian, Edouard Tamba, Izane Gaetan, Brice Ekobe, Max Epoh, Arsène Kapnang, Eloge. Ils parlent IT, sécurité informatique. Ces jours-ci, ils ont un délire : « bricolez une box TNT en faisant machin chouette » J’avoue que j’y comprends rien à leur truc. Bref! Vous imaginez,  lorsqu’ils engagent une conversation. Ils vous polluent la #TL 😀

Des « Homo developpus » à « Homo trollus », il n’y a qu’un pas. Ce sont les mêmes gens : D Ils parlent de faits divers, de faits de société, de nourriture. Surtout ce sont de gros « Homos checkus ». Parfois, les comptes des entreprises en font souvent les frais. Le compte MTN est le plus à plaindre. J’ai presque pitié. Puis il y a le compte de la compagnie des eaux. Hahaha. Lui, c’est officiel! Le jour où il twitte, c’est une journée « trollus ». Le nouveau venu est celui de Samsung. Ils ne savent pas encore par quel bout le prendre.  Bref! Ils vont trouver. Confiance!

Les « Homo trollus » aiment les déranger. Cette catégorie? Les « Homo racontus » ou/et les « Homo blogus », on peut les mettre dans la même catégorie. En d’autres termes, moi et mes compères on bavarde à longueur de journée. Ce qui se passe dans nos vies, nos coups gueules. On va citer Moi : D , le pyromane Mathias, l’homme des mapanes fiché partout Francky Batchou, notre mama Carole Leuwé, le panda Réné, la Grace, la Leila, la dread Gaelle Tjat, l’homme du retard le nioki.

Ensuite, nous avons des « Homo fashionus ». Ils aiment la mode, les soirées mondaines. Ce sont nos oiseaux de nuit par conséquent des gros « Homo Checkus » : ma chou Martine, l’homme de la juppe Rollin,  la go des cheveux Joorhynn, Nina Ndengue, les soirées folles de  Tallulah et surtout ma tata Nina (@laninoche). Elle a décidé de s’assagir. Mais l’appel de la nuit est plus fort : D

Il y a cette catégorie aux histoires délirantes. Je les appelle mes « Homo delirius » . Ce sont des comptes bien barrés. Il y a les jumelles diaboliques Murielle et Yvy, le déjanté Mr Kenmo, Le « Homo Ndemus du takesh » Loic Nkono et DanyFeze, le « Homo calinus » Victorinox, la tout charme « Dy_va08 « , l’Américain chris bris, les « Homo attentionus » Freddy et dany, Mon tara Roméo, l’homme d’Obala.

Parlons des « Homo Pressus », 

Vous l’aurez sans doute deviné. Ils créent la tendance des conservations sur le fil Twitter, le matin. On commence par Mpacko Chouchou. Elle et son compère Nelson Simo  font la revue de presse tôt le matin. Je me demande pourquoi ils se lèvent aussi tôt vraiment. Chaque fois que je vois leur hashtag #Revuedepresse, je sais qu’il est 8 H. Quoi? C’est un indicateur de temps Oh! hihi! Chouchou, c’est la patriote, experte des questions d’économie. Tout le monde la connaît en matière d’économie, n’entrez jamais en clash avec elle. Elle vous défonce directe. Nelson, par contre est doux. Mais bon, spécialiste des questions de droit, la langue de bois n’est pas loin de sa bouche. Quoi? Il baigne dans le milieu.

Il y a les « homo categorus ». Eux, ils ne tweetent qu’un seul sujet. Rien à foutre de vos sujets, hahaha!

C’est le « Homo RH-us » Yves Morio, « Homo CM-us » Chedjou Kamdem, l’ « Homo evenementus » Jean Pierre Boep, l’homo It-us Rebecca Enunchong, Tabi Ebot,  l' »homo historicus » Ulrich Tadajeu, l’ « homo Camerounais chinois » Walter Ebelle (Ni hao), l' »Homo lianus » (lui n’y est pas tout le temps, mais il y a des périodes hein?) Florian Ngimbis, les « homos Gdg-US » ce sont les Google Developpers du Cameroun. Ils bavardent ces derniers. Oh! God! Alors il y a Evariz, Samuel, Christian, Mael Fosso, Danielle Akini, Cyprien, Inoncent, l’ « homo basketu » Djia Think.

Mes préférés les « homo favoritus »

Ils ne tweetent presque jamais, mais marquent leur présence par un favori :DMa tata Dorothée Danedjo et Le Boris Waguia

Il y a pas d’équipe d’ « homo Sportifus » ? Je vous vois venir. Mon Dieu, tout le monde tweete foot au Cameroun. Quoi? Essayez de jouer les trolls lors d’un match des lions domptés. Quoi? Depuis le temps, ils sont domptés oui! Hihihi.  Je n’ose pas vous dire à quelle sauce, on vous mangera.

Dans la dynamique du groupe, il y a des hashtags à surveiller. En un, #popcorn (une engueulade). Pour mieux l’identifier, il faut surveiller des comptes  « Homo popcornus »: Valdes, Izane, Nelson, Pierre Christian. En deux, #painporisation avec pour marraine Mpacko Chouchou. Il s’agit d’une sortie restau pain porc plus tango (bière + alcool). En trois, le traditionnel #vendredisex de tata Nina. Rendez-vous à ne pas manquer. Elle nous prépare un là pour la Saint Valentin. Je vous dis pas. Hihihihi

Et puis il y a cette espère rare,  les « Homo Para-Camerounus ». Il dira qu’il nous déteste hein, le Kevin. Mais bon, le Gabonais parfois est souvent plus camerounais qu’il n’y veut vraiment hihihi : D . Mon tara, mon frère d’obala Fred aussi blanc que la neige et Eton  de cœur (tribu au Cameroun).

Allez, je vous laisse. Je vais les retrouver.

Son’a ponda!

Homo checkus*: les adeptes de Foursquare peuvent comprendre : D . Il s’agit d’une application qui vous permet d’indiquer le lieu où vous vous trouvez et si vous l’appréciez ou pas.