Désapez votre « burqa »!

7 janvier 2014

Désapez votre « burqa »!

Ham… Ce billet est égoïste.  Je vous vois vous le dire. C’est vrai, vous n’avez pas tort. Je suis une de ses filles qui … Ham… J’en sais rien en fait. Je suis une fille quoi? Elles ne savent pas ce qu’elles veulent, les filles, la plupart du temps. Quoi? C’est vrai! On est toutes comme ça.  Mon article a pour titre: « désapez votre burqa » . J’aimerais vous prévenir, il est complètement a-religieux, ce billet. Pourquoi ce choix ? Parce que la burqa est un vêtement complètement ouf ! Il nous couvre et laisse juste entrevoir les yeux.  J’ai parfois l’impression que nos pensées, nos sentiments nous emballent au point où on perd souvent la notion de « ce qui devrait être ». Voilà pourquoi je pense à la burqa.

@Grémi
@Grémi

Allez, je vous raconte. Hum vendredi dernier, j’ai pris rendez-vous avec le temps. Oui ? Lorsque vous décidez de revoir vos amis de fac, vous prenez rendez-vous avec le temps. Quoi ? Que faisons-nous  à part ressasser le passé. Ha ! Vous voyez ! : D je n’aime pas ce genre d’exercice argh ! J’ai promis d’être là ! Alors j’y vais.

Presque trentenaire, dévoilez-vous !

On ne porte pas de burqa non plus. Quoique ? Je me demande parfois si ce n’est pas le cas. C’est vrai ! Je sais encore un de ses billets barges. Mais chacun de nous porte une burqa imposée par la société, la religion, le système. Je pense qu’on devrait la vendre notre burqa « réflexion » de notre environnement. Tenez, par exemple lors de notre party surprise, on a parlé du discours présidentiel de fin d’année. Plutôt flippant le mec, accusant son administration de tous les noms.

« Les élections, sénatoriales le 14 avril, législatives et municipales le 30 septembre, se sont tenues dans le calme et la transparence. Tous les observateurs l’ont confirmé…  » Hein ? Il est pas sûr de lui, mon père ?

Comme on peut le constater, notre économie reprend des couleurs et une sorte de consensus national est perceptible sur l’objectif de l’émergence.  Je crois que nous devons mobiliser toutes nos énergies au service de cette cause et jeter toutes nos forces dans le combat pour la croissance. Il semble en effet que nos efforts, aussi louables soient-ils, ne suffiront pas, à leur rythme actuel, pour que le Cameroun devienne un pays émergent en 2035.

Cet « avertissement » ? « Amical »?

Cet avertissement amical nous a été adressé par les institutions financières internationales.  Il est de notre intérêt d’en tenir compte. En 2013, notre taux de croissance est de 4,8 %, donc en deçà de nos prévisions qui étaient de 6,1 %. Il n’y a certes là rien de dramatique, mais il est clair que nous devons redoubler d’efforts.

Notre croissance est actuellement soutenue par la bonne tenue des recettes pétrolières et les crédits publics. L’investissement privé demeure quant à lui insuffisant. Nous devons encore améliorer le climat des affaires. Cela ne nous dispense pas, évidemment, de poursuivre les réformes structurelles en cours et de continuer à renforcer la discipline budgétaire.

Nous avons encore sans aucun doute des marges de progression pour améliorer l’efficacité de notre politique économique. Nous disposons d’une stratégie pour la croissance et l’emploi qui indique la voie à suivre pour atteindre nos objectifs. Mais d’où vient-il donc que l’action de l’Etat, dans certains secteurs de notre économie, paraît parfois manquer de cohérence et de lisibilité ? Pourquoi, dans bien des cas, les délais de prise de décision constituent-ils encore des goulots d’étranglement dans la mise en œuvre des projets ? Comment expliquer qu’aucune région de notre territoire ne puisse afficher un taux d’exécution du budget d’investissement public supérieur à 50 % ? Enfin, il est permis de s’interroger sur l’utilité de certaines commissions de suivi de projets, qui ne débouchent sur aucune décision.

Ce dont nous avons besoin pour les prochaines années, c’est d’un véritable plan d’urgence. Avec le DSCE  (Document stratégique pour la croissance et l’emploi ), nous avons le tableau de bord. Il nous faut maintenant agir.

De la « burqa » sociale…

 Oui! C’est flippant! Si le Capitaine  du navire commence à dire : Oyé oyé Marins! Il y a un iceberg, mais je prends un canoë débrouillez-vous! Il y a un problème. Citation tirée de la plus pessimiste de Burqa. Moi euh… C’est une écrivaine camerounaise. Oui ! Ça existe! Elle dit qu’elle est réaliste. Tous ses personnages meurent à la fin. Euh… Vous voyez le truc ! On s’est insurgé contre le pouvoir en place et le manque de son dynamisme. La soirée prenait une de ses allures de débat politique. Il ne manquait plus que cigares et scotchs. Comme si on était à même de changer, QUOIQUE ce soit ! Imaginez ! On a vécu presque la même histoire avec l’administration camerounaise. Les fonctionnaires se prennent pour DIEU ! Quoi ? Vous avez dit : décentralisation ? Pour une pièce administrative, vous pouvez débourser plus de ladite somme. Des sommes  folles. Oui ! Parfois nettement moins même. Le prix d’une bière quoi ? Il faut savoir lire entre les lignes. Être perspicace. Parler sa langue, lorsqu’il faut. On entre dans un labyrinthe mélangé à un jeu de devinette, et « je te tiens par la barbe, tu me tiens par la barbichette ». Ce n’est jamais aussi dévoilé. Encore une burqa que j’aimerais enlever. Bref les interdits !

…  à la burqa onirique

Un dîner à l’allure presque parfaite. Je ne sais pas comment on a atterri là ! Mais on commença à parler de nos rêves que le temps a étiolés. Comment en est-on arrivé là? Moi qui détestait tout ce qui est IT.  L’écrivaine détestant l’enseignement, qui enseigne et écrit à ses heures volées. Et l’informaticien, lui qui… ? Finalement, c’est lui qui vit son rêve. Oh! Le … : D  On était fou. A chaque fois, on re-tuait nos pères. Re-Re- … oui ! En fait, nos pères respectifs sont morts. Alors pour ce qui ne le savaient pas, on pouvait les re-tuer à souhait. Quoi? Pas facile, de se faire une place dans le monde universitaire camerounais. Tous les moyens furent bons. Hihihi.

On a passé du temps. On s’est promis qu’on se reverra. Mais on sait très bien que ça ne sera pas possible. Très occupés à chercher qui nous sommes, notre place dans ce Cameroun aussi incompréhensible que lorsqu’on quittait la fac. Bon Dieu! Bon Dieu, que je me désape de ma burqa!

Allez,

Son’a ponda!

 

Partagez

Commentaires