Nobody cares about your hashtags – Cameroon
Il est 5 h 30 minutes. Mes yeux ont très vite fait de s’ouvrir ce matin. Le manque de sommeil est dû au stress, me chuchote mon cerveau. Néanmoins la première personne à laquelle je pense c’est Ngimbis. Je ne suis pas amoureuse, ralalala. Mais la discussion de la veille m’obsède. Nous sommes des blogueurs, de vieux blogueurs. Essoufflés par le temps ? On commence à le croire. Nous produisons en moyenne un billet par mois. Moyenne en baisse, que dis-je, en chute. Mais la passion y reste. Nous parlons de notre difficulté à faire des articles de qualité, des articles argumentés, recherchés, fournis de manière fréquente. Ils peuvent prendre des heures, des jours, des semaines.
En termes d’efficacité, les blogueurs francophones ne sont pas nantis. Ils aiment « bien » écrire les blogueurs francophones, déclare Flo. Ils font de longues phrases. Par conséquent, ils sont moins fréquents sur les plateformes.
Alors, bloguer efficace devient une évidence. Pour débuter ce parcours initiatique vers le blog efficace (Moi pawadan suivant les règles du maître Jedi), je ferais des petits blogs posts. Commençons ce parcours par une préface signée : mes proches. Au Cameroun, être blogueuse se résume en une phrase:
Donc de tous les travaux qu’il y a sur la terre, c’est traîner sur Internet qui t’intéresse ? Tu es une paresseuse en gros.
Je vous parlerais alors de ceci. Je vous parlerais de la photo ci-dessous. Je l’ai reçue ce matin.
J’ai ri à en pleurer. Ceci résume tout l’amour que mes proches ont envers moi blogueuse. J’aime cet univers. Et cette « attention » me touche. Son humour encore plus. Mes gens commencent à comprendre mon univers. Il y a cinq ans, fallait expliquer Hash – Tag? 😉 Voilà. Premier billet, un paragraphe, journaliste de proximité, c’est fait. Une épitaphe de l’ancien style ? : D Je ne le crois pas. C’est l’à-propos.
Allez, son’aponda !
Commentaires